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La mystification eschatologique prophétisée

Perspective générale

Cette conférence est un témoignage pour la vérité et la justice de Dieu. Elle présente un jugement prophétique des événements mondiaux actuels.

Les événements internationaux qui bouleversent et inquiètent l’humanité contemporaine ont un fond spirituel: il s’agit de l’ultime combat entre le Bien et le Mal sur terre. Ces évènements furent prédits par des prophéties divines pour nous mettre en garde; elles nous recommandent la prudence et la vigilance pour discerner la justice de l’iniquité, et la vérité du mensonge travesti en vérité et justice. J’exposerai ces prophéties telles que rapportées par la Bible et le prophète Muhammad.

Le monde entier a émis son opinion à propos de ce qui se passe aujourd’hui; les nations et les individus ont déclaré leurs jugements, surtout en ce qui concerne le problème international majeur, à savoir la Palestine et Israël. Des militants ont été qualifiés par les israéliens de «terroristes» quand d’autres accusent les israéliens de terrorisme. Dans ce méli-mélo Dieu a son mot à dire pour orienter ceux qui cherchent la vérité. Ce mot il l’avait dit depuis de longs siècles mais l’homme l’a oublié. Il est temps de se rappeler ces paroles inspirées par le Créateur à ses prophètes pour ne pas dévier de la bonne voie.

L’objet de notre étude est l’état d’Israël comme signe de la fin des temps, c’est-à-dire du point de vue prophétique et moral: l’attitude envers l’état juif est considérée comme un critère de jugement, les hommes étant jugés selon qu’ils sont pour ou contre Israël. Ce qui tranche dans cette affaire est le jugement de Dieu: est-il favorable à un état juif ou le désapprouve-t-il? Car, comme nous le verrons plus loin, Dieu s’est prononcé contre la création d’une entité politique juive dans la Bible.

Or les sionistes prétendent que Dieu, dans la Bible, leur a destiné la Palestine afin d’y établir un état juif. J’affirme le contraire démontrant que Dieu n’a jamais voulu la fondation d’un état politique propre aux hébreux. Je vais étayer mes convictions par les livres bibliques de l’Ancien et du Nouveau Testaments, démontrant le plein accord entre toutes ces prophéties pour condamner les tentatives d’établir une entité politique juive. Que si Dieu invita Abraham et sa descendance à s’établir en Canaan, ceci ne signifie pas que les juifs devaient pour autant se permettre d’y ériger un état propre à eux, mais que le Patriarche et ses descendants pouvaient y vivre en communauté religieuse sans pour autant succomber à la tentation de politiser leur foi. En effet, le judaïsme est une foi monothéiste qui vise à élever spirituellement tous les hommes, et ne concerne pas les seuls juifs.

L’évolution du monothéisme n’est pas politique comme les sionistes poussent certains à le croire.

Le refus divin d’un État juif signifie la condamnation de tout nationalisme religieux, qu’il soit juif, chrétien ou musulman.

Puisqu’il s’agit de parler d’Israël, j’en viendrai forcément à parler des juifs de notre époque. Je dois préciser que mes positions ne sont pas suggérées par des sentiments superficiels et condamnables tels que l’antisémitisme, mais se basent sur des fondements bibliques solides; d’autant plus que je suis moi-même sémite et témoigne en faveur d’un authentique sémite, Jésus le Christ.

Mon engagement avec Jésus est une dénonciation du racisme sioniste et un témoignage pour l’universalité de la foi juive, totalement opposée au faux judaïsme des hébreux modernes. Il ne faut pas être «antisémite» pour découvrir le mensonge israélien; il suffit de comprendre le véritable message du judaïsme comme l’a si bien expliqué Jésus.

J’accuse Israël comme beaucoup de juifs en Israël même, tel le mouvement des «Naturei Karta», ces juifs non-sionistes qui refusent de reconnaître Israël au point d’avoir fait des passeports propres à eux. J’accuse Israël comme état politique contraire à la volonté divine, un état dévié de l’essence spirituelle et universelle du vrai judaïsme. J’accuse Israël d’avoir entaché la foi juive et d’empêcher beaucoup d’hommes d’y voir la splendeur du message divin à cause de l’opacité de son racisme et de son matérialisme. J’accuse Israël sans craindre d’être calomnié d’antisémite par les chauvins sionistes et leurs alliés pro sionistes.

Le titre de ma conférence est: «Israël: la mystification eschatologique prophétisée». Pour être mieux compris, je définirai les termes de ce titre.

Le dictionnaire Larousse définit ainsi le mot «mystification»: «Acte ou parole propre à mystifier». Le verbe «mystifier» est défini ainsi: «Abuser de la crédulité de quelqu’un. Tromper en idée séduisante, mais fausse». Ainsi définie, la mystification nous place au cœur même du mensonge puisqu’il s’agit de travestir le Mal en Bien, de donner une fausse image de la vérité. C’est cela même que fait Israël en prétendant être un produit divin. La vérité est tout autre.

La vérité est que l’état sioniste mystifie le Royaume de Dieu en se présentant comme l’œuvre de Dieu sur terre. Beaucoup ont: été séduits par cette tricherie israélienne, surtout parmi les chrétiens, de fervents croyants peut-être…, mais naïfs et «crédules».

Israël est un produit de faussaires qui n’échappe pas à l’œil averti, tout comme la fausse monnaie est détectable par l’expert.

Cet état n’attire que les faibles et ne convainc que les consciences confuses, mais n’a aucune prise sur les hommes intègres. Mystiquement, Israël incarne le mensonge, la séduction par le pouvoir temporel et a pu se rallier des arrivistes et des opportunistes de tout bord dans le monde de la politique.

La dénonciation d’un état juif n’est pas un fait nouveau mais un comportement authentiquement biblique. En effet, par le passé, les prophètes de la Bible ont toujours condamné l’institution d’un état politique hébreu, d’un royaume juif terrestre avec, pour monarque, un homme juif. Un tel royaume est une mystification car le vrai Royaume spirituel est celui où Dieu est l’unique Roi des créatures. C’est pourquoi les prophètes ont dénoncé ce royaume israélien comme contraire à la volonté divine. Pourtant, comme nous le verrons plus loin, les juifs insistèrent pour avoir un juif comme roi. Et, malgré la condamnation explicite d’un état juif par la Bible, les israéliens d’aujourd’hui continuent de présenter leur état comme l’accomplissement de la volonté divine. C’est en cela que réside la mystification.

Quant au terme «eschatologique», il se rapporte à la fin des temps, du mot grec «eschatos» qui veut dire «la fin». Israël est un phénomène eschatologique, car il fut annoncé par les prophéties comme un des principaux signes de la fin des temps et du retour de Jésus comme Juge suprême de tous les hommes. C’est justement parce que l’état d’Israël fut prophétisé pour la fin des temps que j’ai choisi pour titre de cette conférence: «Israël: la mystification eschatologique prophétisée».

Pour eschatologique que soit l’état hébreu du vingtième siècle, il y eut déjà par le passé au XIème siècle av. J.-C., un tel état sous la forme d’un royaume. Ce royaume, établi par les juifs en dépit du refus divin avec Saul comme premier roi, se scinda en deux une centaine d’années seulement après sa fondation. Il y eut alors deux rois juifs, l’un pour le royaume du Nord, nommé Israël, et l’autre pour celui du Sud nommé Juda. Le premier ne tarda pas à disparaître: une centaine d’années après sa création il fut détruit par les assyriens en l’an 721 av. le Christ. Le second subit le même sort un siècle et demi plus tard, en 586 av. J.-C. saccagé par l’armée du roi Nabuchodonosor, le Babylonien. Le Temple de Jérusalem fut alors détruit, laissant les juifs sionistes avec la soif séculaire – devenue traditionnelle – de rétablir le royaume d’Israël… et ce, en dépit du refus divin maintes fois répété.

Après environ cinq siècles, au deuxième siècle av. J.-C., un nouveau royaume juif vit le jour sous la domination de l’empire Romain, avec Hérode le Grand pour premier roi. Ce royaume établi par les Romains fut détruit par eux une centaine d’années plus tard sous l’empereur Vespasien quand Titus, fils de l’empereur, envahit Jérusalem et détruisit son temple en l’an 70 de notre ère. Les juifs, comme on le sait, se dispersèrent alors aux quatre coins du globe. Ils ne cessèrent dès lors de rêver de retourner en Palestine afin d’y établir le royaume juif qu’ils croient messianique et au profit des seuls juifs. Ils ne cessaient de se répéter les uns aux autres: «Ha shana ha vaa be Yérushalaim», ce qui veut dire: «L’an prochain à Jérusalem» (Aujourd’hui, par contre, les juifs d’Israël déçus par cet État qu’ils ont eux-mêmes créé, se répètent; «L’an prochain à Paris, à Rome, à New-York ou en Russie…»).

Après 2000 ans d’absence, un état israélien réapparaît en Palestine. La plupart des juifs et des Chrétiens, trompés par la propagande sioniste, y voient un miracle divin. D’autres, par contre, ont su garder la tête froide et ont compris qu’avec la réapparition d’Israël s’accomplissent les prophéties évangéliques sur l’Antichrist.

En réapparaissant, cet état Antichrist a expliqué non seulement les prophéties évangéliques à son propos, mais a aussi jeté une plénitude de lumière sur les prophéties énigmatiques de l’Apocalypse de St Jean. Ce livre inspiré et prophétique par excellence met en garde contre la puissance maléfique et séductrice qui doit se manifester avec force en Palestine à la fin des temps pour éprouver les hommes du monde entier.

L’Antichrist fut annoncé par Saint Jean dans sa première lettre. L’apôtre nous dit que celui-ci se présentera à la fin des temps et qu’il aura pour trait distinctif de nier que Jésus est le Christ. C’est le cas d’Israël qui, non seulement nie le messianisme de Jésus, mais aussi se présente aux juifs et devant le monde comme un état Messie, le sauveur des juifs du monde entier. Ce messianisme d’état, étant d’ordre politique, est chauvin puisque restreint et réservé à une seule catégorie d’hommes, à savoir les juifs; il est l’antithèse du messianisme spirituel et universel de Jésus, ouvert à tous les hommes de bonne volonté, sans aucune distinction religieuse ou raciale.

Par ailleurs, le livre de l’Apocalypse de Saint Jean avertit les hommes qu’une puissance trompeuse, vue par Saint Jean comme une «Bête», apparaîtra en Palestine peu avant le retour du Christ pour le jugement final. Jean explique que «cette Bête était par le passé, n’est plus en l’an 95 après le Christ au moment où il eut ses visions apocalyptiques, mais qu’elle va remonter de l’abîme afin de s’en aller définitivement à sa perte» (Apocalypse 17,8).

Israël, en retournant dans le monde en 1948 après sa disparition, nous a expliqué cette prophétie biblique demeurée obscure pendant 2000 ans. En effet, seul cet état était par le passé, avait été détruit par Titus en l’an 70 après le Christ et n’était donc plus en l’an 95 après J.C, pendant les visions apocalyptiques de Jean, et le voilà réapparu «de l’abîme» pour se manifester dans le monde depuis 1948.

Toutes les prophéties divines prédisent la bonne nouvelle de la chute de cette «Bête», l’Antichrist, afin que soit glorifié sur terre, Jésus de Nazareth, l’unique vrai Christ (Apocalypse 14,6-13).

Israël est qualifié de «Bête» à cause de son caractère belliqueux et bestial par le passé et de nos jours. Cet état est voué à l’injustice et la violence car il ne peut être érigé qu’au détriment des droits de l’homme, particulièrement des palestiniens, les propriétaires légitimes et séculaires de la Palestine. C’est une des raisons pour lesquelles un état juif fut toujours condamné par Dieu et les prophètes comme je le démontre dans la première partie de cette conférence.

La Bible condamne l’Étatisation du judaïsme

La première tentative d’étatisation du judaïsme est relatée par la Bible au chapitre 8 du livre des Juges. Elle eut lieu au 11ème siècle av. J.-C., Gédéon, un des Juges, menait alors triomphalement des guerres en Palestine afin d’y implanter les juifs. Il gagna ainsi la confiance de la communauté. Celle-ci lui envoya donc des représentants le sollicitant d’établir un royaume juif dont il inaugurerait lui-même la dynastie royale en étant le premier roi, son fils régnant après lui, ensuite son petit-fils (Juges 8,22).

Mais Gédéon, ayant saisi l’essence spirituelle, non politique du judaïsme, répondit au comité: «Non, je ne règnerai pas sur vous et mon fils ne règnera pas sur vous non plus, car c’est Dieu qui est votre Roi» (Juges 8,23). Le refus de Gédéon avorta cette première tentative, mais le germe de la politisation continua de ronger le cœur des israélites, les rendant plus agressifs envers les voisins et plus déterminés à se choisir un roi juif.

La deuxième tentative d’étatisation vit le jour un siècle après la première, au temps du prophète Samuel. Le chapitre 8 du premier livre de Samuel nous informe que «Tous les anciens d’Israël se réunirent et vinrent trouver Samuel à Rama pour lui dire: ‘Établis-nous un roi pour qu’il nous gouverne comme les autres nations’. Cela déplut à Samuel qu’ils aient dit: ‘Donne-nous un roi pour qu’il nous gouverne comme les autres nations’.» (1 Samuel 8,4-6).

Cela démontre que la situation sociale de la communauté juive, dès le départ était spirituelle, non nationaliste, puisqu’elle différait de celle des autres nations. Or les juifs, et particulièrement ceux de nos jours, ont réduit le judaïsme en nationalisme israélien, se transformant d’israélites en israéliens. Le terme «israélite» se rapporte aux juifs en tant que communauté religieuse. Par contre, le terme «israélien» se rapporte à la «nation» juive, au citoyen de l’actuel État d’Israël.

Un trait distinctif de cette deuxième tentative est que la Bible, saisissant l’occasion cette fois, révèle ce qui n’avait pas été clarifié lors de la première tentative, à savoir que l’étatisation déplaisait non seulement à Samuel, comme à Gédéon avant lui, mais par dessus tout à Dieu.

En effet, mécontent des juifs venus le quémander, «Samuel invoqua Dieu», dit la Bible, «mais Dieu dit à Samuel: …ce n’est pas toi qu’ils ont rejeté, c’est moi qu’ils ont rejeté pour que je ne règne plus sur eux…» (1 Samuel 8,7).

Devant cette sentence divine qui consolida ses convictions, Samuel s’efforça de convaincre les juifs de renoncer à leur nationalisme, mais ils s’entêtèrent de plus belle, exigèrent un roi, se faisant sourds aux directives divines et détrônant (Commentaire de la radio israélienne en 1986, à propos de la Révolution française: Les Français n’ont pas été les premiers à détrôner un roi (Louis XVI), mais c’est nous (les juifs) qui avons été les premiers en détrônant Dieu.) Dieu lui-même pour satisfaire leurs désirs. Ils répondirent donc à Samuel: «Non, nous aurons un roi et nous serons, nous aussi, comme toutes les autres nations, Notre roi nous gouvernera, il sortira à notre tête et combattra nos combats.» (l Samuel 8,19-20).

En analysant ces propos, l’on constate que le but suprême du choix d’un roi juif est la guerre dès le départ, puisqu’il consiste à mener les israélites envahisseurs en guerre contre les habitants indigènes, les propriétaires légitimes du territoire cananéen convoité par les israélites. Ainsi donc, hier comme aujourd’hui, Israël est marqué par la guerre, irrémédiablement voué à la pratique de la violence armée pour usurper le terrain d’autrui.

La raison du caractère belliqueux d’Israël est la nécessité de cet état anormal de recourir à l’injustice et à la violence armée pour satisfaire ses convoitises. Ce n’est pas sans raison valable que Dieu et ses prophètes s’insurgèrent contre son institution. Le prophète Michée a dénoncé avec une force rare les crimes d’Israël et, devant le silence craintif de tous, ce noble prophète osa courageusement dire tout haut: «Moi, au contraire, je suis plein de force et du souffle de Dieu, de justice et de courage pour proclamer à Jacob son forfait et à Israël son péché: Écoutez, princes de la maison d’Israël, vous qui exécrez la justice et qui tordez ce qui est droit, vous qui construisez Sion avec le sang et Jérusalem avec le crime…» (Michée 3,9-10). Et Dieu lui-même de s’écrier par la bouche du prophète Osée: «Ils ont fait des rois mais sans mon aveu, ils ont établi des chefs, mais à mon insu» (Osée 8,4).

Tel est le langage à tenir aux israéliens de nos jours. Mais aussi faut-il avoir le courage des prophètes pour parler comme eux. Il est étonnant que des chrétiens, chefs en tête, craignent de suivre les pas des prophètes et, au lieu de respecter le témoignage qu’ils doivent à Jésus, s’en vont encenser les israéliens qui le renient.

Les chrétiens ne doivent pas oublier que leur Maître refusa de souscrire à un état israélien et, comme Gédéon fit avant lui, il se déroba quand les juifs voulurent le proclamer roi sioniste, comme nous l’apprend le chapitre 6,15 de l’Évangile de Jean. C’est aussi l’empire sioniste politique, que le diable offrit à Jésus et que celui-ci rejeta avec mépris (Matthieu 4,8-10). On cesse d’être disciple du Christ dès qu’on accepte l’état de l’Antichrist, Israël. Beaucoup ont perdu leur âme à la suite du sionisme. Par contre, tout homme qui résiste au mensonge israélien et le combat, est un témoin de Dieu, fût-il d’apparence athée.

Les prophètes annonçant la réapparition d’Israël

Les prophéties parlent de la renaissance d’Israël comme puissance du Mal et signe de la fin des temps. Or, l’état juif se présente comme l’accomplissement de prophéties divines et le symbole du Bien. La plupart des Chrétiens, trompés par ce simulacre israélien, soutiennent l’état d’Israël.

Toutefois, il n’est pas faux de croire que la Bible a annoncé Israël. Ce qui est faux, c’est croire que cet état est une puissance bénéfique qui résulte de la volonté de Dieu. Car il est vrai que la Bible a parlé du retour d’Israël mais en tant que force maléfique et œuvre diabolique. Dieu permet cette manifestation pour sonder le cœur et la conscience des hommes avant le retour de Jésus. C’est pourquoi la Bible a prévenu les hommes; mais ces mises en garde, pour beaucoup, furent vaines.

L’Apocalypse nous recommande d’avoir de la subtilité et de l’intelligence (Apocalypse 13,18 & 17,9). L’heure a sonné pour acquérir ces armes spirituelles afin de discerner l’esprit agissant à travers l’état hébreu: Est-il le bon Esprit du Créateur ou celui du démon trompeur?

Le simulacre israélien fut bien conçu, mais l’intelligence humaine éclairée est capable de le détecter. Les prophéties divines nous furent données justement pour nous aider à comprendre sans confusion le sens des événements qui se déroulent sous nos yeux au Moyen-Orient. Ceux qui veulent être aveugles, n’y verront pas.

Les juifs contemporains s’appuient sur des prophéties périmées de l’Ancien Testament pour convaincre les Chrétiens et les rallier à Israël. Des chrétiens en masse ont répondu à l’appel israélien; peuples et individus ont été trompés par des raisonnements sionistes. Pourtant, ces raisonnements sont basés sur de fausses interprétations des prophéties bibliques pour justifier l’existence politique d’Israël. Le plus étonnant n’est pas la ruse sioniste, mais l’ignorance biblique des Chrétiens et leur naïveté. Ils ont avalé tous les plats soi-disant «prophétiques» offerts par les Israéliens pour ne pas être taxés d’antisémitisme.

Il faut dénoncer l’interprétation sioniste de la Bible et la «sionisation» des textes bibliques. Car les prophéties auxquelles se réfèrent les sionistes pour se justifier ne s’appliquent pas à un état israélien contemporain. Les juifs et les chrétiens savent bien que ces prophéties se rapportent au retour en Palestine des juifs de l’exil assyro-babylonien, mais ils retournèrent comme communauté religieuse, sans visée politique ou nationaliste. Ce retour s’étant accompli au VIème siècle av. J.-C. il est clair que ces prophéties n’ont aucun rapport avec l’état israélien du 20ième siècle.

Le Christ nous avait mis en garde contre les subtilités hébraïques et nous a encore recommandé de veiller pour maintenir notre intelligence vive et «avoir la force d’échapper à tout ce qui doit arriver» (Luc 21,36). Nous avons donc été prévenus contre Israël. Néanmoins, peu ont eu «la force» de résister au courant sioniste qui a entraîné les faibles. Jésus nous avait encore dit: «Prenez garde qu’on ne vous abuse car il en viendra beaucoup qui diront: ‘C’est moi le Christ’, et ils abuseront bien des gens… Alors si l’on vous dit: ‘Voilà le Christ’ ou ‘le voilà’, n’en croyez rien. Il surgira, en effet, des faux christs et des faux prophètes qui produiront des signes et des prodiges considérables, capables d’abuser, si possible, même les élus. Vous voilà prévenus» (Matthieu 24 4-25).

En effet, Israël est un prodige considérable qui a abusé des masses humaines pourtant averties du danger. Peu de chrétiens, surtout parmi les chefs, ont eu la force de garder l’intégrité du discernement et du témoignage qu’ils doivent à Jésus face aux israéliens qui le renient. Ces derniers sont les faux prophètes annoncés par Jésus.

Les Israéliens sont, en effet, de faux prophètes car ils refusent Jésus et parlent du christ sioniste. Ils ont cru le trouver tantôt en Ménahem Bégin, ex-Premier Ministre démissionnaire en 1983 tantôt en Ariel Sharon, ex-chef de l’armée, déchu après le crime de Sabra et Chatilla au Liban en 1983, ou encore dans le rabbin député intégriste Méir Kahana. Mais tous ceux-là ont déçu les aspirations sionistes. Malgré cela, les Israéliens poursuivent leur recherche du Messie…

Ainsi donc, comme l’on peut le constater, beaucoup de chrétiens se sont solidarisés avec les faux prophètes israéliens qui prétendent encore que le Christ est tantôt ici, tantôt là, comme l’avait prédit Jésus. C’est pourquoi, nous témoignons que Jésus est le vrai Christ et qu’Israël est l’Antichrist qui cherche à se substituer au Christ. Il est peut-être encore temps pour les chrétiens séduits de se réveiller.

L’Évangile a prédit l’actuelle et rude épreuve sioniste comme action mystificatrice, qui apparaît subitement à la fin des temps pour sonder les cœurs de tous les hommes. Je vais donc présenter les prophéties qui en parlent en soulignant ces trois aspects:

  1. La mystification
  2. L’effet de surprise parce qu’inattendue
  3. Son universalité.

Ces trois aspects s’adaptent parfaitement et seulement à l’État d’Israël.

La Mystification

Israël fut annoncé comme une mystification. Nous avons vu que mystifier était synonyme de tromper, leurrer, berner ou abuser de la bonne foi de quelqu’un.

Nous avons vu aussi que le Christ avait mis en garde contre les faux prophètes de la fin des temps: «Méfiez-vous des faux prophètes. Ils viennent à vous déguisés en brebis, mais au dedans sont des loups rapaces. Vous les reconnaîtrez à leurs fruits» (Matthieu 7,15-16).

Les israéliens se présentent comme des brebis égorgées par Hitler. Par ce chantage affectif ils ont gagné la sympathie et le soutien des occidentaux. Car, paradoxalement, pour exister, l’Antichrist a besoin de l’appui matériel et moral des disciples européens et nord-américains du Christ qu’il refuse; il n’ose donc pas attaquer Jésus de front, niant qu’il est le Christ, ni exprimer manifestement son opposition au christianisme, car cela ne lui conviendrait pas. Israël louvoie donc pour se rallier l’opinion publique américano-européenne, cherchant à ne pas parler de religion et se montrant respectueux de la personne de Jésus le présentant comme étant un «juif comme eux» et un des leurs mais évitant de révéler qu’ils ne croient pas qu’il est le Messie attendu.

Cependant, ils insistent sur des points auxquels les occidentaux ont été rendus sensibles: aider les victimes juives du nazisme et le peuple de la Bible à retourner à la terre promise. C’est par de tels slogans que la majorité des occidentaux s’est laissée abuser.

Les Européens furent culpabilisés par l’exagération et la mise en évidence du phénomène dit de l’holocauste. Les multiples organisations et ramifications du Judaïsme international – tel le Congrès juif mondial – forcèrent l’Europe occidentale et notamment l’Allemagne à dédommager les juifs en aidant l’état d’Israël financièrement, politiquement et militairement contre les arabes. Les Israéliens obtinrent cette aide.

Avec les armes reçues, Israël a commis ses crimes innombrables contre les peuples palestiniens et libanais en particulier et les Arabes en général. En dépit de cela, les Chrétiens occidentaux continuent leur soutien à l’ennemi du Christ, se rendant complices de ses crimes.

Par les puissants lobbies internationaux à son service, l’état hébreu s’est garanti la solidarité de l’Europe Occidentale et des États-Unis d’Amérique. En outre, par la maîtrise quasi totale des moyens d’information: presse, radio et télévision les sionistes veillent à maintenir leurs alliés dans l’ignorance de ce qui se passe au Moyen-Orient. Ils n’en révèlent pour autant que cela dépende d’eux, que ce qui flatte Israël et qui donne de cet état, pourtant déchu, une image de marque, le présentant comme le symbole de la distinction et de la haute civilisation.

Sur le plan social, donc, les juifs modernes apparaissent comme victimes et sur le plan biblique comme le peuple élu de retour dans sa soi-disant terre promise, la Palestine.

Cette double mystification a séduit la quasi-totalité des églises chrétiennes. Le puissant somnifère sioniste a endormi ces «épouses» du Christ Jésus qui, avec le temps, ont oublié de veiller comme leur avait demandé leur Époux. Le Vatican, il est vrai, n’a pas reconnu officiellement l’État d’Israël, mais les chefs israéliens y sont reçus somptueusement et officiellement en tant que chefs d’état. Golda Meir, la défunte ex-premier ministre d’Israël, reçue en audience par le défunt pape Paul VI, n’a pas manqué de lancer au visage du Pontife qui la recevait son indignation du fait que les juifs aient souffert à cause de la croix qui pendait au mur derrière lui. Mais ce chef chrétien, pas plus que ses successeurs, n’a jamais osé demander aux personnalités israéliennes qui lui rendaient visite, ce qu’ils pensaient de Jésus et de sa mise en croix. Par ailleurs, Israël a ses représentants «officieux» au Vatican en dépit de l’absence de relations diplomatiques entre les deux «États». Je mets le mot «États» entre guillemets car ni l’un ni l’autre ne sont justifiés d’exister politiquement. En effet, l’«État» du Vatican comme entité politique, est un nationalisme condamné par Jésus comme le fut l’État d’Israël.

Les relations sournoises et hypocrites entre Israël et le Vatican soulignent la gravité de l’abdication des Chrétiens en faveur de l’Antichrist israélien.

Pourtant c’est bien contre la tromperie israélienne que l’Évangile nous avait prévenu. Ceux qui se présentent à nous aujourd’hui sous le masque du judaïsme sont démasqués par l’Apocalypse de Jean qui les révèle comme charlatans et «usurpateurs de titres». A deux reprises l’Apocalypse les dénonce comme de faux juifs en disant: «Ils se disent juifs, mais ne le sont pas. Ils sont une synagogue de Satan plutôt» (Apocalypse 2,9). Puis Jésus dit encore à son peuple dans l’Apocalypse: «Je forcerai ceux de la Synagogue de Satan – ils se disent juifs, mais ne le sont pas, les menteurs – oui, je les forcerai à venir se prosterner à tes pieds et à reconnaitre que je t’ai aimé» (Apocalypse 3,9).

Ces menteurs ne sont autre que l’Antichrist décrit par St Jean dans sa première lettre: «Qui est le Menteur sinon celui qui nie que Jésus soit le Christ? Le voilà l’Antichrist» (1 Jean 2,22).

Dans sa deuxième lettre, Saint Jean nous parle encore de cet ennemi rusé du Christ et nous révèle que c’est un groupe de séducteurs, en disant: «Beaucoup de séducteurs ne confessent pas Jésus. Voilà bien le Séducteur, l’Antichrist» (2 Jean 1,7).

Notez bien que «beaucoup de séducteurs», au pluriel, forment ensemble «le Séducteur» par excellence, l’Antichrist, au singulier. Ce groupe homogène de personnes qui ensemble, refusent le Christ Jésus forment une «personne morale»: l’Antichrist. De même, pendant les guerres, l’on parle de «l’ennemi» (au singulier) pour désigner des troupes ennemies (au pluriel).

Dans notre cas, «l’ennemi» à combattre sont ceux qui nient que Jésus est le Christ. Leur symbole est l’état d’Israël car c’est là qu’ils sont rassemblés à l’affût de leur «Messie». Ils l’ont confondu tantôt avec l’état hébreu, tantôt avec le peuple israélien ou l’ensemble des juifs du monde, ou encore avec quelque chef sorti de leurs rangs.

Cette recherche désordonnée et vaine d’un messie sioniste met en évidence la mystification prédite par Jésus qui avait dit à ce propos: «Il en viendra beaucoup sous mon nom qui diront: ‘C’est moi le Christ’; et ils abuseront bien des gens» (Matthieu 24,5). Ils sont apparus ces mystificateurs. Ils prétendent tous les jours qu’avec l’apparition d’Israël, nous sommes désormais entrés dans l’ère messianique, celle du messie sioniste et israélien. Par contre, nous rappelons aux hommes que l’ère du vrai Messianisme a débuté depuis deux mille ans avec Jésus de Nazareth, et nous reconnaissons dans l’époque israélienne actuelle celle de l’Antichrist annoncé par le Christ et ses Apôtres.

La grande mission de l’Antichrist est de rassembler les juifs des quatre coins du monde en Palestine. Ce rassemblement est l’épine dorsale de la mystification sioniste. Pour l’accomplir, il faut que les juifs modernes soient eux-mêmes séduits par l’idée qu’ils sont le peuple élu qui regagne sa terre promise. Cette séduction a réussi car la presque totalité des juifs du monde l’ont crue et l’ont appuyée, de gré ou de force sous les pressions du sionisme mondial.

Voilà pourquoi l’Apocalypse avait d’avance prévenu que c’est Satan et non pas Dieu qui à la fin des temps, inspirera ce rassemblement des juifs en Palestine: «Satan, relâché de prison, s’en ira séduire les nations des quatre coins de la terre, (c’est-à-dire les juifs du monde entier), Gog et Magog, et les rassembler pour la guerre… Ils montèrent sur toute l’étendue du pays (la Palestine), puis ils investirent la Cité Bien-aimée (Jérusalem)» (Apocalypse 20,7-9). La mention de Jérusalem («La Cité Bien-aimée») indique que le centre des événements apocalyptiques à partir duquel l’Antichrist opère est la Palestine, et particulièrement Jérusalem, convoitée par les israéliens comme capitale.

Ainsi donc, l’Apocalypse nous éclaire en nous révélant que les israéliens sont conduits par Satan, leur «séducteur». Ceux-ci sont devenus trompeurs à leur tour et ont réussi à séduire des alliés par un raisonnement mensonger.

Saint Paul, dans sa deuxième lettre aux Thessaloniciens, prédit lui aussi l’apparition future de l’Antichrist qu’il nomme «l’Impie». Il dit que celui-ci parviendra à égarer seulement les friands de mensonge et prévient contre ses œuvres mystificatrices en ces termes: «Sa venue à lui, l’Impie, aura été marquée par l’influence de Satan, de toute espèce d’oeuvres de puissance, de signes et prodiges mensongers, comme de toutes les tromperies du mal, à l’adresse de ceux qui sont voués à la perdition pour n’avoir pas accueilli l’amour de la vérité qui leur aurait valu d’être sauvés. Voilà pourquoi Dieu leur envoie une influence qui les égare, qui les pousse à croire le mensonge, en sorte que soient condamnés tous ceux qui auront refusé de croire la vérité et pris parti pour le mal» (2 Thessaloniciens 2,9-l0).

La vérité est qu’Israël est l’Antichrist. Beaucoup de Chrétiens refusent cette vérité et préfèrent suivre le mensonge israélien. Ceux qui se solidarisent avec Israël prennent parti pour le mal. L’état sioniste, par ses puissants moyens d’information et l’art de se travestir, ne trompe que ceux qui sont voués à la perdition pour n’avoir pas cru à cette vérité que nous proclamons: ISRAEL EST L’ANTICHRIST.

Il est à noter, enfin, que Paul, comme Jean, attribue au diable, non à Dieu, la puissance passagère d’Israël disant que «la venue de l’Impie aura été marquée par l’influence de Satan».

L’œuvre mystificatrice israélienne aurait réussi parfaitement si les prophéties divines n’avaient pas été là pour nous éclairer dans un monde enténébré par les mensonges sionistes.

Israël annoncé comme une épreuve inattendue

L’épreuve apocalyptique fut prophétisée comme un phénomène soudain; c’est par l’apparition inattendue de l’Antichrist que Dieu va sonder le cœur des hommes à la fin du monde, avant le retour du Christ comme juge universel.

Jésus avait dit à ce propos: «Si le maître de maison avait su à quelle heure le voleur devait venir, il aurait veillé et n’aurait pas permis qu’on perçât les murs de sa demeure. Ainsi donc, tenez-vous prêts, vous aussi, car c’est à l’heure que vous ne pensez pas que le Fils de l’homme viendra» (pour sonder les cœurs à travers l’Antichrist) (Matthieu 24,43-44). Il dit encore: «Si tu ne veilles pas, je viendrai comme un voleur, sans que tu saches à quelle heure je te surprendrai» (Apocalypse 3,3).

Paul reprend les mises en garde de Jésus et demande aux croyants d’être vigilants afin de ne pas se laisser surprendre. Il dit en effet: «Le Jour du Seigneur arrive comme un voleur en pleine nuit. Quand les hommes se diront: ‘Paix et sécurité’ , c’est alors que tout d’un coup, fondra sur eux la perdition… et ils ne pourront y échapper. Mais vous, frères, vous n’êtes pas dans les ténèbres pour que ce Jour vous surprenne comme un voleur.» (l Th. 5,2-4).

Il ressort des prophéties que la redoutable épreuve apocalyptique ne surprendra que les imprudents qui n’ont pas veillé pour sauvegarder l’intégrité de leur discernement. Ceux-ci sont rejetés par Dieu. Par contre, ceux que Dieu aura jugé dignes d’être avertis, le seront par le Christ lui-même qui, dans l’Apocalypse, dit au vigilant: «Puisque tu as gardé ma consigne de constance, à mon tour je te garderai de l’heure de l’épreuve qui va fondre sur le monde entier» (Apocalypse 3,10). Paul confirme le fait que le Christ interviendra pour sauver lui-même ceux qui ont été fidèles à ses consignes. Il dit en effet: «Le Christ apparaîtra une seconde fois, à ceux qui l’attendent, pour leur donner le salut» (Hébreux 9,28).

La seconde apparition du Christ est discrète et ne s’opère pas aux yeux de tous, mais de ceux qui veillent avec l’amour dans le cœur pour attendre Jésus. Elle se passe dans le secret, à l’intérieur de l’âme heureuse choisie par Dieu à cause de sa fidélité. Les friands de manifestations extérieures et les curieux n’y verront donc rien. Par le passé, Jésus prenait souvent ses intimes à part pour leur expliquer les paraboles qu’il disait et les prophéties qui le prédisaient. Après sa Résurrection, il n’apparut qu’aux siens pour «leur interpréter dans toutes les Écritures ce qui le concernait» (Luc 24,27). Il en est de même aujourd’hui, en ces temps apocalyptiques: le Christ vivant n’expliquera les mystères et les prophéties eschatologiques qu’à ceux qu’il juge sincères et dévoués.

L’apparition soudaine d’Israël était un fait inattendu. Les israélites eux-mêmes n’osaient plus y croire. Surpris et exaltés, ils crièrent au miracle. Ils entraînèrent dans leur enthousiasme des alliés chrétiens séduits et charmés par les merveilles mensongères du sionisme. Surpris par l’épreuve qui les a envoûtés, israéliens et pro-israéliens assoupis furent pris dans les filets pervers de l’injustice et du mensonge qu’ils préférèrent à la vérité.

Israël annoncé comme épreuve universelle

L’épreuve de la fin des temps est un examen de promotion à la Vie éternelle. Nous y sommes tous soumis. Consciemment ou inconsciemment, collectivement et individuellement, la conscience de tous sans aucune exception, est passée au peigne fin, Car l’influence d’Israël est internationale. Sa présence à l’O.N.U. le démontre.

Les pro-sionistes sont, en général, des personnes qui sont attachées à Israël par des liens d’intérêts matériels communs. Ils ne sont pas prêts au sacrifice pour la justice et ne veulent donc pas aller à contre courant d’une situation établie par les grandes puissances. Égoïstes, ils craignent avant tout pour leur avenir et évitent, à tout prix, les dangers d’un engagement anti-israélien. C’est le cas d’un bon nombre de politiciens occidentaux qui, pour s’attirer le soutien des juifs de leurs pays respectifs, ont dû satisfaire aux exigences du sionisme international. Entre autres manifestations publiques pro-israéliennes, ils ont dû accomplir avec soumission leur «pèlerinage» politique en Israël à contrecœur… et souvent contre leur conscience, sachant que cela est nécessaire pour leur avancement politique. On ne progresse pas aujourd’hui dans le domaine politique sans flatter Israël.

Pourtant, certains sont bien conscients de la signification profonde des événements qui se déroulent actuellement dans le monde, et particulièrement au Moyen-Orient. D’autres, par contre, paraissent dans une inconscience totale des conséquences graves de leurs prises de positions, s’engageant sans connaissances et sans mûres réflexions. Cet état d’ignorance est voulu par un subconscient qui se sent coupable et qui cherche à fuir la connaissance d’une vérité qui le condamne. Seule une conscience perverse penche pour Israël. Un cœur intègre et éveillé ne se laisse pas prendre.

C’est pourquoi Jésus nous avait dit: «Tenez-vous sur vos gardes, de peur que vos cœurs ne s’appesantissent dans la débauche, l’ivrognerie, les soucis de la vie et que ce Jour ne fonde soudain sur vous comme un filet; car il s’abattra sur tous ceux qui habitent la surface de la terre entière. Veillez donc et priez en tout temps afin d’avoir la force d’échapper à tout ce qui doit arriver» (Luc 21,34-36). Malgré tant d’avertissements, beaucoup, hélas, ont perdu leur force et se sont rendus à l’ennemi sioniste, pris dans les filets de l’Antichrist.

L’universalité de l’épreuve apocalyptique a bien été annoncée par l’Évangile. Et de fait, les événements apocalyptiques se déroulent de manière à soutirer, inévitablement, le jugement de chacun sur les protagonistes. Les moyens d’information ont révélé toutes les injustices commises et tous les crimes furent exposés au grand jour. La grande majorité en Occident justifie l’Antichrist malgré ses crimes et incrimine les victimes du sionisme. Le filet israélien s’est abattu, comme l’avait prévenu le Christ, «soudain et sur tous les habitants de la terre», mais bien peu de personnes ont eu la force d’y échapper.

L’universalité de l’épreuve apocalyptique apparaît encore dans l’ampleur du malaise prophétisé: «Les nations seront dans l’angoisse… Les hommes mourront de frayeur dans l’attente de ce qui menacera le monde», avait dit Jésus dans l’Évangile de Luc (Luc 21,25-26). Jésus poursuit cette même annonce dans l’Apocalypse en déclarant: «Toutes les églises (c’est-à-dire tous les hommes) sauront que c’est moi qui sonde les reins et les cœurs» (Apocalypse 2,23). Ce qui épouvante le monde moderne est la conflagration nucléaire capable d’être déclenchée par le sionisme et ses agents secrets infiltrés partout.

Jésus nous donne un point de repaire concernant le moment de l’épreuve; ce point est encore universel, il dit: «Cette Bonne Nouvelle du Royaume (l’Évangile) sera proclamée dans le monde entier, en témoignage à la face de tous les peuples. Et alors viendra la fin» (Matthieu 24,14). Aujourd’hui, l’Évangile est traduit dans toutes les langues et répandu dans le monde entier. Le moment est donc venu pour qu’apparaisse l’épreuve universelle qui doit «fondre sur le monde entier pour éprouver les habitants de la terre» comme dit encore Jésus dans l’Apocalypse,j (Apocalypse 3,10).

L’épreuve sioniste doit servir les desseins de Dieu et glorifier Jésus. C’est par elle que toutes les nations sauront que Jésus est le vrai Christ et le Juge des hommes comme il le dit Lui-même: «Toutes les Églises sauront que c’est moi qui sonde les reins et les cœurs» (Apocalypse 2,23).

«Aussitôt après la détresse de ce Jour-là… apparaîtra dans le Ciel le signe du Fils de l’Homme; et alors toutes les races de la terre se frapperont la poitrine», dit encore Jésus (Matthieu 24,29-30). L’Apocalypse ajoute en parlant de Jésus: «Chacun le verra, même ceux qui l’ont transpercé» (Apocalypse 1,7). Ainsi donc, tous les hommes admettront que Jésus est le Christ de Dieu, même les juifs responsables de sa crucifixion.

Le sondage eschatologique doit encore rassembler en une grande famille spirituelle tous les disciples du Christ répandu dans le monde. A cet effet, Jésus enverra de nouveaux apôtres annoncés par l’Évangile qui dit à ce propos: «Le Fils de l’Homme enverra ses anges (ses envoyés) avec une trompette sonore pour rassembler ses élus des quatre coins de l’horizon…» (Matthieu 24,30-31).

Avec l’apparition de l’Antichrist, Jésus suscite donc une nouvelle génération d’apôtres car, comme il l’avait dit lui-même, «On ne peut mettre du vin nouveau dans de vieilles outres» (Matthieu 9,17), d’autant plus que ces outres desséchées n’ont pas été fidèles pour témoigner en faveur de Jésus face à l’Antichrist.

La «trompette sonore» que le Christ remet aujourd’hui à ses apôtres des derniers temps pour rassembler ses élus est la révélation de l’identité de l’Antichrist. Ces apôtres sont déjà à l’oeuvre dans le monde.

Les fruits de la mystification sioniste

Comme prophétisée, la moisson sioniste s’est avérée abondante. Par centaines de millions des âmes sont tombées et tombent encore dans les pièges sionistes. Des hommes, et pas des moindres, ont fini par céder sous le poids des pressions juives.

En effet, le deuxième concile du Vatican a été jusqu’à justifier les juifs contemporains, se voulant oublieux de leur reniement de Jésus et de leurs crimes contre les droits de l’homme au Moyen-Orient. Ce Concile invita les Chrétiens à l’étroite collaboration avec les juifs. Des évêques ont encore publié des déclarations de solidarité non seulement avec les juifs, mais aussi avec les Israéliens sous prétexte que le judaïsme est l’ancêtre du christianisme. Ici apparaît la réussite totale du plan sioniste qui vise à mener les Chrétiens à reconnaître Israël par le biais du judaïsme. Ainsi fut établie la confusion entre le judaïsme comme religion et Israël comme état. Les Chrétiens ne discernent plus l’un de l’autre.

De hauts responsables du clergé chrétien, notamment des Catholiques et des protestants, en France et aux États-Unis d’Amérique, ont émis des déclarations pro-juives qui aboutirent à un soutien indéfectible à l’état d’Israël. La solidarité avec cet état fut souvent
présentée comme une obligation morale et une fidélité au christianisme. Plusieurs paroisses se sont vu imposée une collaboration étroite non seulement avec les juifs, mais aussi avec Israël.

L’argument plaidé par le Concile du Vatican fut le suivant: ce qui a été commis durant la passion du Christ ne peut être imputé ni indistinctement à tous les juifs vivant alors, ni aux juifs de notre temps, concluant que l’Église ne peut oublier le patrimoine spirituel qu’elle a en commun avec les juifs.

La question qui se pose à la conscience d’un chrétien mûr est la suivante: «Quel patrimoine spirituel commun peut-il exister entre celui qui croit au messianisme de Jésus et celui qui le nie?» Jésus n’avait-il pas dit aux juifs qui le refusaient: «Si vous ne croyez pas que je suis (le Messie), vous mourrez dans vos péchés» (Jean 8 24). Aussi nous affirmons que dans la mesure où l’on renie Jésus comme Christ, on se rend complice de ses bourreaux et impliqué dans sa crucifixion. En effet, Paul considère que ceux qui ont apostasié «crucifient pour leur compte le Fils de Dieu et le bafouent publiquement» (Hébreux 6,6).

Comment donc qualifier ceux qui s’entêtent à renier Jésus comme Christ ? L’Évangile nous répond que l’Antichrist est celui qui nie que Jésus est le Christ. N’en déplaise donc aux vaticanistes, nous préférons, quant à nous, nous en tenir à l’avis de l’Évangile et nous dénonçons les israéliens comme l’Antichrist. Nous avons compris que l’esprit du Christ est antisioniste.

Or, il se trouve des cardinaux et d’autres chefs protestants qui se permettent de juger l’Évangile par trop antisémite. À ce sujet, je cite un texte rapporté par la presse internationale en 1985, citant l’Agence France-Presse, qui déclare que «le cardinal Johannes Willebrands, responsable au Vatican des relations juives, a admis à Oxford que plusieurs passages du Nouveau Testament avaient servi à justifier l’antisémitisme. Lors d’un débat à l’université d’Oxford, le cardinal Willebrands a cité plusieurs versets du Nouveau Testament qui, selon lui, avaient eu des conséquences antisémites, en contribuant notamment à créer une vision négative des juifs et du judaïsme. Le cardinal Willebrands a cité notamment un verset de St. Matthieu (Matthieu 27,25: ‘Tout le peuple répondit: Que son sang soit sur nous et sur nos enfants’) et plusieurs passages de l’Évangile de Jean qui présentent les juifs, presque sans exception, comme étant aveuglés par la méchanceté.»
L’article poursuit en disant qu’«un haut personnage de l’église Anglicane avait déclaré que l’Église devait renier certains traits vicieux du Nouveau Testament afin de le purger de l’antisémitisme» (voir le journal libanais d’expression française «L’Orient-Le Jour» du vendredi 15 mars 1985).

Ainsi, en ce XXème siècle, des hommes qui se disent disciples de Jésus et de son Évangile, attaquent l’Évangile. Dans leur désir de plaire aux juifs, ils anéantissent leur propre personnalité et perdent leur discernement au point de devenir antichrétien sans s’en rendre compte.

Il est étonnant que nul au Vatican ni dans l’église anglicane n’ait pris la défense de l’Évangile. La raison, comme l’avait prévu Paul il y a 2000 ans, en est que l’Antichrist parviendra «jusqu’à s’asseoir dans le sanctuaire de Dieu» (2 Thessaloniciens 2,4). En observant la répétition des trahisons cléricales en faveur des juifs, on arrive à conclure que l’Antichrist s’est déjà confortablement assis dans le sanctuaire de Dieu, au Vatican et ailleurs.

Tout homme avisé, usant d’un minimum de réflexion, se demande pourquoi des chefs religieux, dits chrétiens, s’enthousiasment pour «purger» l’Évangile d’un soi-disant antisémitisme. Pourquoi ne parlent-ils pas des attaques des prophètes de l’Ancien Testament contre les juifs? Ces attaques sont encore plus virulentes, plus directes et plus générales, étant adressées à l’ensemble du peuple juif. Le verset suivant, que le prophète Isaïe adresse au peuple juif, est une condamnation collective: «Ah nation pécheresse, peuple chargé de crimes, race malfaisante… Où vous frapper encore puisque vous accumulez les trahisons? Toute la tête est malade, tout le cœur pourri, de la plante des pieds à la tête, plus rien n’est intact…» (Isaïe 1,4-6). Ce verset est un exemple parmi tant d’autres dans l’Ancien Testament. L’Évangile n’a fait que rapporter l’attitude de la majorité des juifs et les paroles calomnieuses qu’ils adressèrent à Jésus. En ce faisant, l’Évangile est fidèle à la vérité et relate l’histoire objectivement.

La récolte sioniste a atteint toutes les couches sociales: petits et grands, religieux, politiciens et civils sont tombés dans les panneaux israéliens. Nombreux sont les pays qui ont fraternisé avec Israël; les groupements de fraternité européo-israéliens abondent et sont très actifs au service d’Israël.

Il y a même des «sionistes chrétiens». Ce terme symbolise le comble de la duperie puisque les sionistes nient Jésus et les Chrétiens le reconnaissent. Ces sionistes travestis en chrétiens se sont rassemblés en Août 1985 pour leur premier congrès mondial. Le journal «Le Monde» du mardi 3 septembre 1985 rapporte que ces gens-là se sont rassemblés «dans la salle même du casino de Bâle où Théodore Herzl s’était adressé en 1897 au premier congrès sioniste mondial, pour y tenir le premier congrès sioniste chrétien. A l’issue de leurs travaux, les quelque 600 participants venus de 28 pays ont lancé un appel aux chrétiens pour soutenir Israël». Il est intéressant de souligner encore le fait que le Judaïsme serve de tremplin à l’état d’Israël.

Ce phénomène est courant aux États-Unis d’Amérique où le vaste mouvement des «chrétiens fondamentalistes» (The Christian Fundamentalists) porte un soutien inconditionnel à Israël. Ce mouvement «évangélique» très puissant a une influence incontestable sur la politique pro-israélienne des U.S.A.
Ainsi donc partout, dans le monde Occidental, dit libre, où dans les nations influencées par celui-ci, nul n’est libre de contrer Israël sans risquer la prison. L’on constate toujours que le rapprochement Cristiano-Juif aboutit immanquablement à une solidarité indéfectible avec l’état hébreu.

Je n’ai mentionné que quelques-uns des innombrables exemples de la réussite de la séduction sioniste dans le monde. Ce succès démontre qu’Israël est bien la puissance mensongère prophétisée capable de drainer tant de monde.

Voici à présent les principales prophéties à propos de l’abondance de la moisson sioniste:

  • «…et ils abuseront bien des gens.» (Matthieu 24,5).
  • «Il y aura parmi vous de faux docteurs qui introduiront des sectes pernicieuses et qui, reniant le Maître qui les a rachetés, attireront sur eux-mêmes une prompte perdition. Beaucoup suivront leurs débauches…» (2 Pierre 2,1-2). En spécifiant que ces faux docteurs «RENIENT» le Maître, Pierre dénonce les juifs qui renient Jésus.
  • «Émerveillée, la terre entière suivit la Bête (Israël)… On lui donna pouvoir sur toute race, peuple, langue et nation. Et tous l’adoreront, tous les habitants de la terre dont le nom ne se trouve pas écrit dans le livre de vie de l’Agneau égorgé (Jésus).» (Apocalypse 13,3-8).

Pour les vigilants, ces prophéties visent bien l’universelle mystification sioniste.

Auprès du monde musulman, c’est par le Coran que les sionistes plaidèrent leur cause. Ils se référèrent, par exemple, au chapitre 5 «La Table» versets 21-22 (cette numérotation est d’après le Coran arabe, elle diffère de quelques versets dans les diverses traductions) du Coran qui rapporte ce qui suit: «Moise dit à son peuple: …O mon peuple, entre dans la terre sainte que Dieu t’a destinée…». Beaucoup de musulmans se sont laissés convaincre du droit légitime des juifs d’aujourd’hui à la possession de la Palestine, Dieu la leur ayant «destinée». Les accords de Camp David conclus entre l’Égypte et Israël sont, du moins en grande partie, dus à la fausse interprétation de tels versets.

Or, il ne faut jamais isoler un verset biblique ou coranique de son contexte, ni se laisser entraîner à interpréter des versets d’après les caprices sionistes. Le verset mentionné nous dit que Moïse invitait les israélites fuyant l’Égypte à entrer s’établir en Palestine par le Sud du pays. Ce même fait est relaté par la Bible aux chapitres 13 et 14 du livre des Nombres. Le Coran le présente ainsi:

«Moïse dit à son peuple: ‘…O mon peuple, entre dans la terre sainte que Dieu t’a destinée. Ne retournez pas sur vos pas (en Égypte) pour ne pas aller à votre perte.’ Ils répondirent: ‘O Moïse, il y a des géants puissants (dans ce pays) et nous n’y entrerons que lorsqu’ils en seront sortis; et alors, quand ils seront sortis de cette terre, nous y entrerons’.» (Nombres 13 & 14)

Moïse avait donc invité les israélites à cohabiter paisiblement avec les habitants palestiniens. Par contre, dès le départ, la majorité des juifs avait exclu toute possibilité de coexistence pacifique avec les propriétaires légitimes de la terre de Canaan et exigèrent leur départ avant même de s’y installer à leur place. Si la communauté israélite avait eu des intentions pacifiques, elle n’aurait pas craint d’entrer en Canaan. Mais, désirant accaparer les terrains de ces géants puissants, les juifs préférèrent les voir déguerpir avant d’y pénétrer. Cette attitude de «non assimilation» a toujours caractérisé les groupes juifs qui vivent souvent en ghetto dans les pays qui les hébergent.

Les israéliens s’évertuent à imposer une compréhension sioniste des textes inspirés concernant des événements du passé; ils actualisent et accommodent ces textes à leur vision nationaliste actuelle. Pourtant l’intention divine, dès le départ, est claire: introduire les juifs en Palestine pour y répandre le monothéisme en vivant tranquillement avec ses habitants.

C’est donc en tant que communauté israélite, non en tant que nation israélienne, que Dieu voulait introduire les hébreux en Palestine. Car ceux-ci sont d’origine syrienne comme nous l’apprend le livre du Deutéronome au chapitre 25,6. Ils n’ont donc jamais eu besoin d’une autre nationalité pour exister dans la région du Moyen-Orient, que ce soit par le passé ou de nos jours. Mais l’optique nationaliste des israélites, transformés en israéliens, a avorté le plan de Dieu les concernant.

Dans l’interprétation des textes inspirés, il faut insister sur deux points:

  1. Les versets précités ne s’adressent pas aux israéliens du 20ème siècle et ne justifient pas le nationalisme et l’expansionnisme israéliens.
  2. Le Coran, après la Bible, dénonce la rupture de l’Alliance entre Dieu et les israélites par suite de l’infidélité de ces derniers. Dieu dit, en effet, dans le Coran: «Dieu accepta l’Alliance des enfants d’Israël. Nous suscitâmes du milieu d’eux douze chefs et Dieu dit: Je serai avec vous si vous vous acquittez exactement de la prière… Mais comme ils ont violé le pacte conclu, Nous les avons maudits» (Coran 5; La Table,12-13).

Cette malédiction coranique vient confirmer celle de la Bible. 5 De fait, Moïse dit à la communauté juive dans le Deutéronome: «Mais si tu n’obéis pas à la voix de Yahvé ton Dieu toutes les malédictions suivantes t’adviendront et t’atteindront: Tu seras maudit à la ville et maudit à la campagne…» (Deutéronome. 28,15-69).

Les prophètes bibliques ont unanimement dénoncé les multiples infidélités des juifs (Jérémie 7,24-34 et 31,32.) et, par conséquent, ont proclamé la rupture de l’Alliance. C’est la malédiction qui demeure surtout après le reniement de Jésus, le Messie, Fondateur de la Nouvelle Alliance.

Le Coran et la Bible condamnent Israël. Que l’on ne s’y trompe pas.

La dimension prophétique du conflit arabo-israélien

Il ressort des chapitres précédents que la lutte arabe contre l’état d’Israël est de nature prophétique et spirituelle, étant la concrétisation du combat contre le mal absolu incarné en cet état charlatan. Érigé contrairement à la volonté divine et sur un territoire usurpé par la violence armée, Israël devient le symbole de l’injustice. C’est pourquoi, tous ceux qui combattent cette injustice sont les représentants du Bien absolu sur terre, soldats d’une armée céleste inspirée par Dieu et qui a pour chef l’Archange Michel.

Peu de gens se rendent compte de cette dimension spirituelle et apocalyptique du combat arabo-israélien en général et islamo-israélien en particulier. L’on ne peut, hélas, parler de combat christiano-israélien, la majorité des Églises chrétiennes étant acquises à Israël. Par contre, la grande majorité des musulmans a compris qu’Israël est «le Mal absolu» et que «collaborer avec Israël est un péché» comme l’avait dit le fameux chef religieux chiite Moussa El Sadr. C’est à ce titre que lutte courageusement la Résistance libanaise au sud-Liban contre l’occupant israélien. Cette vaillante Résistance nationale est formée surtout de musulmans chiites.

D’après l’Évangile, combattre Israël c’est s’attaquer à l’Antichrist et se proclamer, consciemment ou inconsciemment, disciple du Christ Jésus. Par contre, accepter l’État d’Israël équivaut à renier le Christ.

C’est par le biais de l’engagement contre Israël que Jésus s’adjoint aujourd’hui de nouveaux disciples. Et c’est par le biais de l’alliance avec Israël qu’apparaissent les défections vis-à-vis du Christ. La puissance mystificatrice d’Israël s’est surpassée en présentant le Mal israélien travesti en Bien absolu, que les Chrétiens doivent protéger contre les arabes musulmans. Ces derniers sont présentés par les Israéliens comme l’Antichrist soutenu par l’athéisme communiste. Les gens avides de mensonges ont cru cette mystification sioniste. Ainsi, Israël s’est révélé être cette puissance mensongère envoyée dans le monde pour agglomérer autour d’elle les amants du mensonge, comme l’a expliqué Paul dans le texte aux Thessaloniciens précédemment cité (2 Thessaloniciens 2,11-12).

Le charlatanisme sioniste donne d’Israël l’image de victime héroïque et des arabes – particulièrement de la Syrie, son premier ennemi actuel – celle du terrorisme et de l’Antichrist. Cette supercherie revient périodiquement dans la presse occidentale et sous diverses formes, même dans les interprétations des dites prophéties de Nostradamus. Le monde du cinéma s’est lui aussi mis de la partie pour pousser les chrétiens à croire que l’ennemi est l’arabe et le musulman. Le juif et l’Israélien sont toujours des victimes ou des héros. Ces films sont produits par les judéo-israéliens comme Mr. Menahem Golan. Ces films sont largement diffusés en Amérique et en Europe.

La croyance populaire commune de certains chrétiens d’Occident à propos d’Israël, particulièrement aux États-Unis, se résume dans les trois points suivants:

  1. Le retour des juifs en Palestine et la fondation d’un état juif sont des réalisations bibliques et prophétiques.
  2. Avec ce retour et la fondation de cet état, l’Histoire humaine entre dans sa phase finale qui se terminera par la guerre de Har Magueddon mentionnée dans l’Apocalypse de Jean (Apocalypse 16,16). C’est la guerre contre l’ennemi de Dieu, l’Antichrist, présenté aussi comme l’ennemi de l’état d’Israël. Il en résulte que les alliés d’Israël combattent pour Dieu.
  3. Après la guerre de Har-Magueddon aura lieu le second Avènement de Jésus et les juifs croiront en Lui.

L’erreur dans ces points est de présenter l’Arabe et le musulman comme l’Antichrist. Car l’Islam reconnaît que Jésus est le Christ et condamne les juifs qui l’ont renié. La prophétie de Jean sur l’Antichrist ne s’applique qu’aux Israéliens qui refusent Jésus et veulent un autre Christ.

C’est pourquoi, nous croyons aux trois points mentionnés, avec cette seule différence – qui change tout l’aspect du problème – que l’Antichrist est Israël. Voilà l’ennemi de Dieu décrit par les prophéties et que les disciples du Christ doivent combattre.

Nous aboutissons donc à une conclusion contraire à celle des «chrétiens» alliés d’Israël: combattre contre Israël c’est guerroyer pour Dieu et son Christ. C’est bien à cela que nous invite Jésus dans l’Évangile en disant: «Quant à mes ennemis, qui n’ont pas voulu de moi pour roi, amenez-les ici et égorgez-les en ma présence». (Luc 19,27).

Le combat anti-israélien se concrétise actuellement autour de la Syrie. Ce pays est la réponse du Christ à l’Antichrist. A la fin de la séance en guise de conclusion, je réserve donc un mot au rôle prophétique et apocalyptique de la Syrie.

Il est utile de rapporter brièvement l’avis des savants bibliques juifs et du prophète Muhammad sur le conflit arabo-israélien.

Les savants bibliques juifs

Ils ont usé et abusé des chapitres 38 et 39 d’Ézéchiel pour gagner la sympathie des chrétiens au service d’Israël. Ces chapitres disent qu’à la fin des temps, «Gog et Magog» – symbole du paganisme – déferleront du Nord contre le peuple de Dieu établi en Palestine. Là, Dieu les anéantira à jamais. Les juifs de notre époque interprètent cela à leur avantage, prétendant être ce peuple de Dieu et désignant la Syrie, appuyée par la Russie, comme étant Gog et Magog venant de la frontière Nord d’Israël.

Mais l’Apocalypse de Jean interprète cette prophétie d’Ézéchiel différemment en expliquant que Gog et Magog envahiront la Palestine des quatre coins du globe. Séduits par Satan, non guidés par Dieu, ils s’implanteront dans toute l’étendue du pays par la guerre et investiront Jérusalem. Mais ensuite un feu descendra du Ciel pour les détruire (Apocalypse 20,7-9). Ceci s’applique aux «juifs» qui ont envahi la Palestine des quatre coins de la terre pour occuper le pays en entier, y compris Jérusalem, par le crime. Le peuple de Dieu aujourd’hui sont ceux qui subissent l’injustice israélienne et ceux qui la combattent.

Les juifs, séduits par Satan, croient être le «peuple élu» ayant droit à la «terre promise». Ils ont donc envahi la Palestine venant du monde entier, mais particulièrement du Nord, comme le dit Ézéchiel, de la Russie et de la Pologne, patries initiales de nombreux chefs israéliens; et c’est toujours de la Russie, du Nord, que les israéliens espèrent voir arriver en Israël les millions de juifs russes qui y sont encore.

Jésus revient aujourd’hui, par son Évangile, et bouleverse comme il l’a fait il y a deux mille ans, tous les acquis de la mentalité israélienne. Cette mentalité raciste est due à une compréhension erronée et israélo-centrique du judaïsme.

Non, le judaïsme n’est pas représenté par les israéliens.

Non, Israël ne représente pas le judaïsme.

Le judaïsme véritable fut parfaitement représenté et expliqué par Jésus. Le Christ renversa toutes les illusions sionistes en disant que les israéliens, qui croient être les premiers, sont au contraire les derniers, et que les derniers aux yeux des israéliens sont les premiers chez Dieu. Voilà le vrai judaïsme. Les «juifs» d’aujourd’hui le refusent.

Dieu place les israéliens au cœur de l’injustice pour avoir renié Jésus sans raison et pour avoir usurpé une terre et égorgé ses habitants. Mais les propriétaires légitimes de la Palestine qui gémissent sous le joug de l’injustice et résistent pour récupérer leurs biens, ainsi que leurs alliés, sont élevés auprès de Dieu. Bienheureux ces gens affamés et assoiffés de justice, comme l’enseigne Jésus; mais la malédiction est le sort des ennemis du Christ qui occupent la terre d’autrui.

Le prophète Muhammad

Mohammad nous met en garde, comme dans l’Évangile, contre l’Antichrist et le fléau de Gog et Magog qui s’abattra sur la Palestine, de partout.

Dans ses discussions spirituelles, Muhammad désigna l’homme sioniste comme l’ennemi par excellence des croyants. Il dit: «La résurrection des morts n’aura pas lieu avant que les musulmans ne combattent contre les juifs» (L’appellation «sioniste» est récente et ne pouvait en aucune façon être employée par les prophètes d’autrefois.) (N°1818) (La numérotation des Discussions spirituelles est faite d’après le livre du Cheikh Sobhi El Saleh «Manhal el Waridine» duquel elles sont traduites.). Ceci signifie que les juifs, à la fin des temps, récupèreront une force suffisante pour pouvoir guerroyer contre les musulmans qui les avaient vaincus par le passé et chassés de la presqu’île arabique.

Pour le Coran, les juifs et les idolâtres de La Mecque sont les plus grands ennemis des croyants. Dieu y dit à Muhammad: «Tu trouveras que les juifs et les idolâtres sont les pires ennemis des croyants» (Sourate 5; La Table servie,82). En cela, l’inspiration coranique ne diffère ni de l’Ancien Testament qui dénonce l’infidélité des juifs, ni de l’Évangile qui les qualifie de faux.

Les prophéties de Muhammad sur l’Antichrist nous mènent à conclure que ce redoutable ennemi émane du monde juif. Il dit dans ses Discussions: «Sept mille juifs d’Ispahan suivront l’Antichrist» (1810). En spécifiant que ce sont des juifs qui suivront ce Séducteur, le prophète de l’Islam nous indique déjà son identité juive. Ispahan est la ville d’Iran qui contient le plus grand nombre de juifs iraniens. Ceux-ci après la chute du Chah d’Iran, émigrèrent nombreux en Israël. Le chiffre 7.000 est symbolique et représente une totalité.

«L’Antichrist paraîtra dans ma communauté (ou nation)», dit encore Muhammad, «Dieu suscitera alors contre lui Jésus, fils de Marie, qui le poursuivra et l’anéantira» (1808). C’est bien au cœur de la nation arabe et de la communauté musulmane qu’Israël est apparu.

Le prophète de l’Islam avait encore prédit que l’Antichrist serait trompeur et qu’il parviendrait à séduire beaucoup d’arabes. Aussi les met-il en garde, disant: «Je ne crains pour vous que l’Antichrist… Il se présentera au peuple et les sollicitera (les invitera); ils croiront en lui et répondront à son appel…» (1806). Israël a invité les arabes au dialogue; certains ont répondu explicitement, d’autres implicitement, à ses avances. Les accords de «Camp David» entre l’Égypte et Israël sont l’exemple typique des sollicitations israéliennes exhaussées par des arabes musulmans, comme l’a prévu le grand prophète arabe.

Plusieurs chefs arabes voudraient, à leur tour, pactiser plus franchement avec l’Antichrist israélien; ils n’osent le faire par crainte de leurs peuples. En effet des rois arabes ont exigé des chefs palestiniens de reconnaître l’État d’Israël; le Roi du Maroc a proposé aux arabes de déléguer un des chefs arabes pour entamer des pourparlers avec l’état hébreu en leur nom.

Il y a des conflits entre arabes, les uns étant pour et les autres contre sa reconnaissance. Ceci explique les multiples mises en garde de Muhammad contre l’Antichrist. Il dit aux arabes: «L’Antichrist paraîtra parmi vous. Alors, ce qui aura été mystérieux à son propos deviendra clair pour vous… Dieu vous défend de verser votre sang et (de dilapider) votre argent… Gare à vous, faites attention, ne redevenez pas après moi des mécréants, vous frappant la nuque les uns des autres» (204). A voir le sang des arabes et leur argent dilapidé par des conflits entre eux à cause d’Israël – notamment au Liban – à voir encore le pétrole arabe mis indirectement et discrètement au service d’Israël et de ses alliés, l’on ne peut que donner raison au noble prophète du Coran.

Parlant de Gog et Magog, Muhammad exprime à leur égard la même inquiétude qu’envers l’Antichrist. Dans ses Discussions spirituelles les deux fléaux paraissent identiques et seront combattus, tous deux, par Jésus et les siens. Parlant de ces deux maux dans la Discussion 1808, il dit aux croyants:

«Je ne crains pour vous que l’Antichrist. S’il paraît pendant que je suis parmi vous, c’est moi qui réfuterai ses arguments. Mais s’il parait et que je ne sois pas parmi vous, alors ce sera à chacun d’argumenter pour soi (contre lui) et Dieu sera mon successeur pour chaque musulman… Puis Jésus se ralliera contre l’Antichrist des gens rendus invulnérables par Dieu. Car Dieu dit à Jésus: ‘Je me suis choisi des fidèles qu’aucune main ne peut combattre’. Et Dieu enverra Gog et Magog qui déferleront de tous côtés. Leurs pionniers traverseront le lac de Tibériade. Alors, Jésus et les siens, bénis soient-ils, intercèderont auprès de Dieu qui enverra contre (Gog et Magog) des vermines qui les tueront tous et ils mourront subitement, comme un seul homme.» (Discussion 1808)

Nous avions vu dans la Discussion spirituelle N° 1808 que l’Antichrist paraîtrait dans la nation arabe et que Jésus le poursuivrait et l’anéantirait. Dans la Discussion 1806, c’est encore Jésus qui doit combattre Gog et Magog. Ceci démontre que l’Antichrist et Gog et Magog ne sont qu’un seul et même ennemi sous deux noms différents:

Cet ennemi déferle en force «de tous côtés», des quatre coins de 1a terre, comme le dit l’Apocalypse, et envahit la Palestine, puisqu’il traverse le Tibériade. Ce sont Jésus et les siens qui le vaincront cet Antichrist, le Gog et Magog de la fin des temps, comme le prédit aussi l’Évangile (Matthieu 24,30 / Apocalypse 19,11-16).

De nos jours, les disciples de Jésus ne sont pas nécessairement les Chrétiens traditionnels, inscrits dans les registres des églises paroissiales, mais tous les courageux combattants engagés de tout cœur dans la lutte difficile contre Israël et ses puissants alliés. «Ceux-là ont leurs noms inscrits dans le livre de la Vie de l’Agneau égorgé» (Jésus), selon l’expression de l’Apocalypse (Apocalypse 13,8)… même si des paroisses chrétiennes refusent de les inscrire dans leurs registres.

Conclusion: Le rôle salutaire de la Syrie

L’inspiration divine débuta discrètement au Nord de la Syrie, il y a 4000 ans (Genèse 11,31 – 12,5). Abraham était syrien, comme nous l’apprend le Deutéronome 26,5. Dieu commença son œuvre salutaire sur terre en Syrie et par un Syrien. En cette fin des temps, c’est par la Syrie que Dieu triomphera des apôtres du mal dans le monde.

Le 13 Mai 1983, la Syrie a proclamé officiellement et définitivement son refus catégorique de tout accord avec Israël. Ce «Non» syrien au sionisme a bouleversé les plans et déçu les espoirs israéliens, parce qu’il a déclenché le processus – lent mais irréversible – de la désintégration de l’état hébreu.
C’est pourquoi les États-Unis – protecteurs d’Israël – tentèrent à maintes reprises et tous les moyens pour obtenir de la Syrie un changement d’attitude. Mais toutes leurs tentatives furent vaines et le «Non» syrien apparut, après chaque essai, résolument stable et définitif comme annoncé dès le départ par la Syrie,

Les conséquences de la fermeté syrienne ne tardèrent pas à paraître, Ce fut la cause directe et subtile de la démission en catastrophe de Ménahem Bégin en Août de la même année, trois mois seulement après la proclamation syrienne. Cette démission subite et inattendue d’un Premier Ministre est un fait sans précédent en Israël et a surpris le monde. Les Israéliens en ont ressenti les graves conséquences à court et à longs termes: ils en comprirent le symbolisme et parlèrent de la chute de tout le peuple en la personne de son Premier Ministre, du «déclin» et des «funérailles d’Israël».

Tous les efforts pour ramener Bégin à la vie politique, voire à la vie humaine normale, furent vains. L’éclipse de Bégin fut une grande déception pour tous les israéliens qui avaient vu en lui durant les élections israéliennes anticipées de 1981 – deux ans seulement auparavant – le roi et le «Messie» des juifs.

Une autre conséquence directe du «Non» Syrien du 13 Mai 1983 fut l’abrogation, en mars 1984, de l’accord Libano-Israélien du 17 mai 1983. Cet accord avait été signé seulement 4 jours après, et malgré, le refus Syrien.

Son abrogation, sous pression syrienne, 10 mois seulement après sa signature, souligne et symbolise le rôle salutaire de la Syrie. Pour certains occidentaux, il ne paraît ni important, ni efficace; mais un tel accord aurait fait du Liban une colonie israélienne servant les plans universels – politiques et économiques – du sionisme. Cette abrogation a porté un coup dur au prestige moral et politique d’Israël et a augmenté son isolement.

Par ailleurs, la situation économique est catastrophique en Israël. L’inflation perce tous les jours de nouveaux plafonds et oblige à des licenciements massifs. Le chômage inquiétant en Israël est dû à son isolement – celui-ci devient encore plus hermétique avec l’attitude d’opposition de la Syrie.

Pour mieux apprécier le «Non» syrien du 13 Mai 1983, imaginons qu’il eût été, au contraire, «Oui» à Israël. Tout aurait été, bien entendu, autrement, en faveur de l’État Hébreu et son ex-Premier Ministre démissionnaire Ménahem Bégin s’en serait réjoui et félicité au lieu de disparaître.

Pays limitrophe d’Israël et l’unique front anti-israélien direct actuel, la Syrie représente la lutte contre les usurpateurs des terrains moyen-orientaux et notamment du Golan, terre syrienne. Ce pays de Hafez El Assad, Président de la Syrie, est la tête de la résistance à l’Antichrist et le symbole qui rassemble les assoiffés de justice dans la lutte prophétique contre l’injustice israélienne.

Prophétique, l’attitude syrienne l’est pleinement. Le souffle des prophètes qui ont condamné Israël est aujourd’hui dans la Syrie et ses alliés. C’est le moment de dire avec le prophète Michée à tous ceux qui sont charmés ou intimidés par l’état israélien usurpateur:
«Moi, au contraire, je suis plein de force et du souffle de Dieu, de justice et de courage, pour proclamer à Jacob son forfait et à Israël son péché» (Michée 3,8). La Syrie a traduit ces paroles prophétiques et courageuses en acte.

Dieu, par la bouche du prophète Ézéchiel, invite tous les guerriers à se rassembler pour exterminer les Gog et Magog israéliens et à «manger» ces ennemis de Dieu et de son Christ, disant: «Rassemblez-vous, venez, réunissez-vous de partout alentour pour le sacrifice que je vous offre, un grand sacrifice sur la montagne d’Israël, et vous mangerez la chair et vous boirez le sang. Vous mangerez la chair des héros, vous boirez le sang des princes de la terre… Vous vous rassasierez à ma table des héros et de tous les hommes de guerre» (Ézéchiel 39,17-20).

Il est important de noter que Dieu offre ce sacrifice «sur la montagne d’Israël». C’est donc là, en Israël, que Dieu dirige ses guerriers contre l’Antichrist qui y rassemble ses gens à la fin des temps. Le «corps» ou le cœur battant du sionisme mondial, se trouve aujourd’hui en Palestine occupée, transformée, pour l’occasion, en Israël.

Jésus parlait à ses apôtres de ces événements, et ils désirèrent savoir où cela devait se passait. L’Évangile de Luc relate cette épisode, disant: «Prenant alors la parole, ils lui dirent: ‘Où, Seigneur?’ Il leur répondit: ‘Où sera le corps, là aussi les vautours se rassembleront’.» (Luc 17,37). L’âme du sionisme est répandue dans le monde entier dans l’esprit des juifs sionistes où qu’ils soient. Mais le «corps» du sionisme est Israël. C’est donc là que doivent se rassembler les «vautours», c’est-à-dire les soldats de Dieu, pour détruire l’État de l’Antichrist.

Matthieu emploie le mot «cadavre» (Matthieu 24,28). Ceci exprime l’état de «décomposition» de ce «corps» israélien, sur les plans social, économique et moral. La décadence du peuple qui se croit élu, fait de l’entité politique qu’il s’est créé, un état mort. Amos Kénan l’auteur israélien connu, exprima ainsi son opinion: «L’Israël monté par Ben Gourion va à présent vers sa fin, Le désastre du Liban a scellé son destin».

Dieu avait aussi demandé à Ézéchiel de convoquer «les oiseaux de toutes espèces» pour manger le sacrifice offert par lui sur la montagne d’Israël (Ézéchiel 39,17). Ici encore, les soldats de Dieu sont symbolisés par des «oiseaux», car il faut avoir une âme noble et élevée, comme les oiseaux du ciel, pour oser s’attaquer aux ennemis de Dieu.

Dans l’Apocalypse de Jean, Dieu reprend cet appel à la guerre et envoie son armée contre les deux Bêtes maudites alliées: Israël et les États-Unis d’Amérique, disant, je cite l’Apocalypse, «à tous les oiseaux qui volent à travers le ciel: Venez, ralliez le grand festin de Dieu! Vous y avalerez chairs de rois et chairs de grands capitaines». Et Jean ajoute aussitôt: «Je vis alors la Bête (c’est-à-dire Israël), avec les rois de la terre (c’est-à-dire les États-Unis) et leurs armées, rassemblés pour engager le combat contre le Cavalier (Jésus) et son armée (ceux qui luttent contre Israël). Mais la Bête fut capturée avec le faux prophète qui accomplit des prodiges à son service (c’est-à-dire l’Amérique)… On les jeta tous deux, vivants, dans l’étang de feu» (Apocalypse 19,19-20). Cette annonce prophétique de la défaite des deux Bêtes – l’Israélienne et l’Américaine – est une garantie du triomphe de la Syrie sur ses ennemis.

La Parabole du «festin nuptial» décrit par l’Évangile de Matthieu (Matthieu 22,1-14) se réfère également à la guerre contre Israël. Durant ce «banquet», la chair de l’Antichrist est «dévorée» par les amis de Jésus le Christ. Cette Parabole décrit les noces du «Fils du Roi». Le Roi (Dieu) envoya ses serviteurs (prophètes et apôtres, puis les guerriers contre Israël) pour «convier les invités à la noce, mais eux ne voulaient pas venir» et tuèrent les serviteurs de leur Roi. «Le Roi fut courroucé et dépêcha ses troupes qui firent périr ces meurtriers et incendièrent leur ville».

Comment expliquer cette violence dans un repas de noce?

Car elle serait incompréhensible cette violence meurtrière, décrite par Matthieu, contre les serviteurs envoyés pour inviter au banquet pacifique des «noces du Fils du Roi», et incompréhensible aussi le châtiment sanguinaire et exterminateur du Roi contre les invités qui ont refusé de participer au banquet, si cette parabole n’insinuait pas un fait de guerre.

Le parallélisme entre cette Parabole et les extraits d’Ézéchiel et de l’Apocalypse consiste dans le fait que le Festin de noce de Matthieu n’est autre que l’invitation à la bataille contre Israël et ses alliés.

Les Chrétiens pro-israéliens non seulement rejettent l’invitation de combattre le Sionisme, mais encore combattent et mettent à mort «les serviteurs du Roi» divin qui s’opposent à l’Antichrist israélien.

C’est la Syrie et ses alliés qui sont ces serviteurs du Roi envoyés pour inviter au combat contre le camp sioniste afin de manger la chair des armées de l’Antichrist dans les «Noces» du triomphe du Christ Jésus, le «Fils du Dieu Roi». Et c’est la raison pour laquelle le camp syrien est calomnié et accusé de terrorisme et, comme tel, est combattu à mort par le camp de l’Antichrist.

Mais à présent, le Roi divin envoie ses soldats pour exterminer les meurtriers de ses serviteurs. Il est déjà en exécution l’ordre donné par Jésus dans l’Évangile de Luc: «Quant à mes ennemis qui n’ont pas voulu de moi pour roi, amenez-les ici et égorgez-les en ma présence» (Luc 19,27).

La guerre contre Israël est non seulement le banquet de noce de la Parabole de Matthieu, mais encore «les Noces de l’Agneau» messianique de l’Apocalypse, Jésus, où Dieu offre à sa table spirituelle aux invités qui répondent à son appel, la chair des chefs israéliens et pro-israéliens pour la dévorer triomphalement et à satiété.

«Heureux les invités au festin des Noces de l’Agneau», dit Dieu dans l’Apocalypse à ceux qui se présentent pour combattre l’Antichrist (Apocalypse 19,9).

Le camp syrien a généreusement répondu à l’appel divin; heureux est-il!

Le rôle prophétique de la Syrie contre Israël au 20ième siècle s’insère dans le cadre de ce que les prophètes ont nommé «le Jour du Seigneur». Les israéliens d’autrefois attendaient ce jour avec impatience, croyant que c’était le grand jour de leur victoire sur leurs ennemis assyriens, syriens, babyloniens ou romains, selon les diverses époques de l’histoire du nationalisme israélien. Les Israéliens d’aujourd’hui attendent avec soif, eux aussi, de voir ce grand jour qu’ils croient victorieux et heureux pour Israël.

Or, les prophètes ont toujours averti les nationalistes juifs, les invitant à se libérer de leurs illusions et de leur optimisme irréaliste, prédisant que ce «Jour du Seigneur» sera pour eux un jour noir, une série de deuil; il ne sera pas ce grand jour de la délivrance nationale définitive qu’ils espèrent. Ainsi, le prophète Amos dit aux israéliens: «Malheur à ceux qui soupirent après le Jour de Yahvé! Que sera-t-il pour vous, le Jour de Yahvé? Il sera ténèbres et non pas lumière… il sera sombre, sans lueur aucune… Voici comment je vais te traiter Israël – dit Dieu – et puisque je vais te traiter ainsi, prépare-toi, O Israël, à rencontrer ton Dieu’.» (Amos 5,18-20 et 4,12).
L’Apocalypse répète cette prophétie contre Israël à notre époque. Jean y prédit le «Grand Jour de Dieu» comme un jour de guerre mondiale pour laquelle l’esprit diabolique parcourt le monde, comme nous informe l’Apocalypse, pour «rassembler les rois du monde entier pour la guerre, pour le Grand Jour du Dieu Tout-Puissant» (Apocalypse 16,14). Ce grand jour de Dieu est un jour de triomphe pour Jésus et son armée et d’extermination du camp de l’Antichrist. Il est connu dans l’Apocalypse sous le nom de Har-Mageddon (Apocalypse 16,16). La confrontation syro-israélienne prépare ce merveilleux Jour de Dieu, jour de ténèbres pour Israël, comme prédit par les prophètes mais Jour de triomphe pour le Christ, qui combat l’Antichrist aujourd’hui avec des armes syriennes.

Alors le monde réalisera le rôle bénéfique de la Syrie et l’importance du «Non!» syrien proclamé inexorablement contre Israël, le 13 Mai 1983.

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